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Conjoncture toujours tendue pour les SCPI et la pierre papier au 3ème trimestre 2024

Crédit article : © Julien PIERRE 29/10/2024 • 1 min.
Les temps sont durs pour les SCPI (toutes ?) et si l'atterrissage semble s'amorcer, la situation est encore très tendue au troisième trimestre 2024. Petit point conjoncture rapide :

La publication des nouvelles données proposées par l’Aspim (Association française des sociétés de placement immobilier) en Octobre 2024 confirme la période de turbulences que traverse actuellement la pierre papier avec plusieurs constats dressés par Les Echos qui ont titré sur la 'déconfiture' des SCPI dans leur article du 28 Octobre 2024.

Que retenir de ce point conjoncturel ?

  • Sur les 215 SCPI recensées, toutes ne sont pas impactées de la même manière ce qui confirme ce que nous signalions déjà dans notre précédent dossier Crise des SCPI : 2024, une année de transition en perspective. L’article des Echos affine le profil des sociétés immobilières les plus impactées : des acteurs historiques, souvent des structures créées par des établissements bancaires, dont le patrimoine est à dominante tertiaire et constitué des actifs ayant subi les corrections de valeurs les plus sévères.

 

  • Les difficultés qui impactent actuellement les SCPI historiques (et par extension le secteur de la pierre papier) qui doivent faire face à un afflux de demandes de rachat de parts sont le fait d’institutionnels ayant tenté de sortir de gros montants d'un coup.

 

  • Si la mauvaise performance des sociétés à dominante tertiaire ne surprend pas (dépréciation de l’ordre de -6 % pour ces acteurs sur le premier semestre 2024), les SCPI orientées santé et éducation sont également en recul sur la période (-4,1 %). Les autres classes d’actifs limitent la casse.

 

  • A contrario les nouveaux entrants et les jeunes SCPI affichent des taux de rendement à deux chiffres car elles ne sont pas pénalisées par les actifs qui ont subi les plus fortes corrections de valeurs.

 

  • Attention toutefois à ces nouvelles pousses (sans frais d’entrée mais avec des frais de gestion lourds) de ne pas reproduire la stratégie des SCPI aujourd’hui en difficulté, à savoir vouloir acquérir à tout prix quitte à sacrifier la qualité des actifs.

 

  • La collecte enchaine un troisième trimestre de baisse en 2024 à environ 1,1 milliard d’euros, captés à 86% par les SCPI sans parts en attente de cession.

 

  • A priori le creux de la vague n’a pas encore été atteint avec probablement encore des décotes probables sur les SCPI exposées avec des bureaux de périphérie.

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